26 septembre 2006
Au risque d'être redondante...
Je suis une collectionneuse, une épicurienne des plaisirs de la culture. Je planifie des années à l'avance mes collections, et je persévère aussi longtemps que nécessaire. J'ai une collection de timbres du Canada (juste les beaux :p), une collection de bandes dessinées (The Sandman et The Dreaming), j'étais adepte de jeux de cartes collectionnables (CCG) étant jeune adulte, ça me coûtait une fortune à chaque nouvelle extension... et je collection plus assiduement les livres, les beaux livres, les éditions originales, et celles qui sont autographiées, ainsi que les CD des groupes qui m'influencent et que j'aime. Et finalement je collection les DVD des films que j'ai le plus aimé.
Rien que ça.
Et voilà t'il pas que j'ai trouvé ce que je voulais pour Noël ! Ou pour le Nouvel An. Ou pour aucune occasion spéciale.
Beside You In Time, le tout nouveau DVD de NIN Live in HD ! Wooowwwwwwwwww ! Il sortira en 2007 et j'en bave déjà.
Ah oui : je collectionne les listes aussi. Suis-je normale docteur ?
Sorcha xx
25 septembre 2006
Dieu
J'aimerais y croire, mais rien n'y fait. Je n'ai pas la foi, je n'ai aucune foi, sinon que je sens que l'Homme n'a pas atteint ses capacités maximales, qu'il n'a pas fini d'évoluer vers quelque chose de meilleur. Je sens qu'un lien uni tous les êtres vivants de la Terre, je sens que chaque geste, chaque action, a sa réaction. Je sens qu'il faut respecter tous les êtres vivants, comme la Terre qui leur permet de vivre.
Je n'y ai jamais cru, donc je n'ai jamais été déçue. Et c'est amusant, parce que je viens tout juste de réaliser que la chanson Terrible Lie, de NIN, a pour sujet une grande désillusion de dieu. Je croyais, en l'écoutant, que l'homme s'adressait à une femme, qui lui aurait menti. Mais non, il me manquait le mot God ! Ce petit détail donne une toute autre dimension à la chanson, la rend beaucoup plus triste. Terrible Lie exprime bien le besoin de croire en quelque chose, en quelqu'un. Avec le don de Trent Reznor pour illustrer les effets intenses de la souffrance...
Terrible Lie
Hey God, why are you doing this to me?
Am I not living up to what I'm supposed to be?
Why am I seething with this animosity?
Hey God, I think you owe me a great big apology
Terrible lie
Hey God, I really don't know what you mean
Seems like salvation comes only in our dreams
I feel my hatred grow all the more extreme
Hey God, can this world really be as sad as it seems
Terrible Lie
Don't take it away from me
I need someone to hold on to
Don't take it away from me
I need someone to hold on to
Hey God, there's nothing left for me to hide
I lost my ignorance, security and pride
I'm all alone in a world you must despise
Hey God, I believed the promises, the promises and lies
Terrible Lie
You made me throw it all away
My morals left to decay
How many you betray
You've taken everything
Terrible Lie
My head is filled with disease
My skin is begging you please
I'm on my hands and knees
I want so much to believe
I need someone to hold on to
I need someone to hold on to
I need someoneI need someone to hold on to
I give you everything
My sweet everything
Hey God, I really don't know who I am
In this world of piss
[J'ajoute que dans la chanson originale, je viens de me rendre compte en la réécoutant, on n'entend vraiment pas le mot 'God', il est dissimulé dans les coups de guitare. Mais j'ai trouvé ce petit vidéo d'une prestation Live où l'on entend vraiment le HEY GOD !
Voilà qui explique pourquoi je n'avais jamais compris le vrai sens de cette chanson. Pourquoi Trent a-t-il choisi de dissimuler l'objet de sa déception ?]
J'ai écris toutes ces réflexions, et là je ne sais plus comment conclure. Peut-être n'y a-t-il aucune conclusion, peut-être que certains ont plus besoin de croire que d'autres. Reste que je trouve ça beau, et attirant, de voir ceux qui ont la foi, qu'elle soit catholique, musulmane, juive, ou autre.
Ce qui me manque le plus, c'est l'absence de rituels dans ma vie. J'ai lu à quelques endroits des pistes pour créer de nouveaux rituels familiaux, j'ai l'intention de m'y mettre un jour. De jolis rituels, qui font que les membres de la famille se rassemblent autour d'un événement, pour créer des liens encore plus forts entre eux. Et des rituels personnels, comme la méditation, qui permet de se recentrer, de se grounder aux valeurs essentielles.
Bonne journée,
Sorcha xx
24 septembre 2006
L'automne est là...
Je suis allée prendre une marche avec ma fillette de 4 ans, nous avons adoré sentir la caresse de ces vents intenses sur nos joues, nos bras, et dans nos cheveux. Nous jubilions ensemble à voir les gens marcher penchés vers l'avant, les feuilles des arbres virevolter en de jolis tourbillons...
Plus tard ma cocotte a voulu aller ramasser des feuilles, dans un petit pot, pour faire des décorations. Elle en a ramassé des vertes, des orangées, des jaunes et des rouges. Un superbe mélange d'automne !
Charmant, l'automne, avant la blancheur, et souvent la grisaille de l'hiver... Profitez-en bien !
Sorcha xx
22 septembre 2006
Sorcha la calligraphe
Me voici donc étudiante en calligraphie. À raison d’un soir semaine, je passe deux heures à m’exercer à manier la plume, toute seule, sans enfants autour pour mettre les doigts dedans ! Mon prof est très sympa, et le lieu des cours, à l’île des Moulins, site historique, se prête très bien à l’ambiance du cours. J’ai même sympathisé avec une jeune femme qui a deux jeunes enfants comme moi.
Bien des heures de plaisir en perspective !
Mon ultime projet : j’aimerais écrire un livre, complètement fait à la main (ma sœur a suivi des cours de reliure). À l’intérieur, un recueil des poèmes et chansons que j’aime le plus.
Je viendrai vous montrer mes progrès (s’il y en a !!).
Sorcha xx
20 septembre 2006
Entre les lignes
Quoi, un magazine sur le plaisir de lire ? Non mais c'est génial ! J'adore lire... feuilletons-le. Wow ! Papier glacé, police agréable à l'oeil, tout plein d'images, mise en page irréprochable : définitivement un bel objet, ce magazine. J'achète.
Des sujets hyper intéressants (j'ai envie de tout lire !), des entrevues avec des personnes connues, mais pas n'importe lesquelles (je suis abasourdie de découvir une Sylvie Moreau littéraire, on a les même goûts, Proust, Dan Simmons, j'en veux plus !). J'adore !
En manque après avoir dévoré mon exemplaire, j'ai emprunté plusieurs anciens numéros à la bibliothèque de mon quartier (le magazine existe depuis 2 ans), mais j'ai un gros problème : je l'aime tellement que je le veux, je le veux pour moi, pour toujours, pour pouvoir le consulter quand je veux. Il y a plein d'idées de lecture, des entrevues que j'aurai envie de relire je le sais, je le veux physiquement, j'ai déjà trouvé sa place dans ma bibliothèque, tout près de ma chaise de lecture, question d'avoir les magazines sous la main en cas d'urgence, ou simplement pour en feuilleter un de temps en temps et d'aiguilloner mon goût de lire (comme si j'en avais besoin). Je vous le dit : jouissif. Première fois que je tombe littéralement en amour avec un magazine. Non mais il était temps !
Un exemple de découverte :
Article : Jacques Beauchesne, L'Homme qui lit (cet homme m'est inconnu).
Extrait (page 49, vol. 1 num. 1) :
Au-delà du contenu et de sa force d'impact, Jacques Beauchesne parle avec la même émotion de «l'objet livre» ; un amour des matériaux qu'il tient sans doute de son grand-père, qui était également artisan. Ses préférés sont ceux de La Pléiade : la tranche dorée, l'odeur du cuir... et la qualité du papier, les caractères. (...) La librairie est un objet en soi également, un endroit de rencontre oèu l'on peut musarder quotidiennement, se procurer le dernier Philippe Delerm, bref, c'est un arrêt obligé lors des longues promenades de
santé.
Non mais c'est tout moi ça, je me reconnais dans cet homme inconnu ! Voyez le genre ?
D'ailleurs je reconnais la qualité des critiques à leur critique du livre d'Amélie Nothomb Biographie de la faim, auquel ils donnent 5 'lunettes', ce qui veut dire 'bijou'. Voilà.
Bonne lecture !
Sorcha xx
19 septembre 2006
De la culpabilité
De un, je me demande si j'ai la fibre coupable facile parce que je sens, au plus profond de moi, qu'il y a un truc ou deux que je n'ai pas bien fait. Même si je le nie consciemment, mon inconscient doute.
D'un autre côté, je me parle et je me raisonne, je rationnaliste. Comment se sortir de ce cercle vicieux ?
Ma grande a été particulièrement difficile aujourd'hui. Elle va avoir 7 ans, et elle a plusieurs mauvaises habitudes. Elle crie. Il lui arrive de frapper sa soeur, quand sa soeur la mets hors d'elle. Malgré toute ma bonne volonté, je n'arrive pas à lui faire passer ces deux mauvaises habitudes.
Et là je culpabilise : si elle est comme ça, c'est que je n'ai pas été assez présente quand elle était plus jeune. Et même maintenant, je pourrais être plus présente, il me semble qu'on ne passe pas beaucoup de temps ensemble (bien que je lui consacre mon lundi, et qu'on fasse ses devoirs tous les soirs ensemble, en plus de la lecture, etc.). Si j'avais été plus présente, elle n'aurait pas pris ces mauvais plis. Elle saurait mieux contrôler sa colère. Mauvaise mère.
Ma plus jeune cocotte a beaucoup de difficulté à se consoler quand elle a de la peine. Elle pleure, elle pleure, ça n'en fini plus, on a beau tout faire pour la consoler, c'est infini parfois ! Même chose quand elle est fâchée, rien à faire (sauf exception) pour la défâcher. Encore là c'est ma faute : si je n'avais pas pris l'habitude de la consoler en lui donnant le sein, lors de ses plus grosses peines (ça la consolait en quelques secondes ou minutes), elle aurait appris à se consoler elle-même. Mauvaise mère.
En même temps je sais bien que je ne suis pas si pire... je sais bien que plusieurs enfants souffrent de beaucoup plus d'indifférence de leur parent, voire de violence, verbale et/ou physique. Mais je ne veux pas me comparer à M. et Mme Tout-le-monde ! Je veux être parfaite. Sinon, je culpabilise.
En même temps je me dis qu'il n'y a pas d'enfance parfaite. Même une enfance parfaite aura ce défaut d'avoir été parfaite, il me semble que ça ne forme pas bien le caractère, de ne rencontrer aucunes difficultés mouhahaha !
Donc il faut que je vive avec mes lacunes, et que j'essaie de les améliorer. Et que j'essai de donner les outils à mes enfants pour qu'ils soient heureux dans la vie. Tout un contrat...
Je l'ai dit, je le redis, l'équilibre travail/famille/besoins personnels est le plus grand défi de ma vie !
À ceux et celles qui me lisent, et qui ne l'ont pas encore fait... laissez-moi un petit mot que je le sache ! Moi qui croyais monologuer ! Zétes fines (et fins). Je vous zaimes.
Sorcha xx
Moquettes Coquettes Power !
N'est-ce pas génial, un groupe de 5 filles qui ont DU FUN !!!
Je viens de découvrir les Moquettes Coquettes, et je suis sous le charme. Je n'attends que l'occasion (et le budget) d'aller les voir en spectacble. En attendant, je synthonise 101,5 FM tous les jeudis de 19h à 20h CIBL Radio-Montréal, ou je visite le www.moquettecoquette.com !
J'aime leur aspect féminin désinvolte, c'est ça, la femme des années 2000.
Sorcha xx
18 septembre 2006
Mon prochain message
Et bien voilà, la suite et la continuité de mes réflexions.
En fouillant dans ma collection de CD, je suis tombée sur le premier disque de Nine Inch Nails. Il date de 1994. Je l'ai tout de suite mis dans le lecteur de ma voiture, et oh enchantement, c'est toujours aussi bon et rafraichissant qu'en 1994 ! Et même plus : je constate, à mon grand étonnement, à quel point Trent Reznor a mûri depuis ses premières années. Ses textes parlaient d'initiation, d'innocence (en)volée. Il était plus sexy aussi (faudrait que je vous scanne la photo centrale de son album, miam !). Alors qu'aujourd'hui, il me semble que sa musique et ses textes ont pris de la maturité. Faut dire que Reznor approche la quarantaine, s'il ne l'a pas déjà atteinte.
Et bien voilà le sujet de ce nouveau billet : je découvre des avantages à vieillir. Non seulement je peux entrer dans n'importe quel bar, je peux me coucher à pas d'heure (n'est-ce pas le summum de la liberté ? mouhahaha), mais à 31 ans, je réalise que j'apprécie les nuances de maturité atteintes avec l'âge. Je sais mieux apprécier la vie qu'à 20 ans. À 20 ans je voulais quitter la maison de mes parents, foncer dans la vie, mais je n'avais aucune espèce d'idée de ce que je voulais faire de cette vie. Et ça, ça peut être drôlement angoissant. Ça peut vous gâcher le bonheur d'être jeune.
Aujourd'hui, je peux apprécier les subtilités entre les créations d'un homme de 25 ans, et celles d'un homme de 40. N'est-ce pas absolument jubilatoire ?
Deuxième volet de ce billet : la sexualité. J'écoutais Thierry Ardisson hier à TLMEP, et j'étais sidérée de voir à quel point cet homme était à l'aise de parler de ce qui l'excitait sexuellement. Pourtant, quoi de plus normal que de savoir ce qui nous excite, et d'en parler !
Mais moi, mon petit moi-même, je n'arrive pas à mettre le doigt sur ce qui m'excite vraiment.
Je lis Anne Rice (Rampling), Les Infortunes de la Belle au bois dormant. J'aime les écrits du Marquis de Sade. Tous des romans à saveur sado-masochiste. Je les trouve excitants, intéressants. Tous mettent en scène des relations sado-masochistes. Je suis même allée jusqu'à me procurer Vénus à la fourrure, de Sacher Masoch, pour connaître les racines du mot masochiste (j'ai mois aimé son style par contre).
Cependant, je n'arrive pas à trouver que cette forme de sexualité (extrême dans les livres, j'en conviens) serait excitante pour moi en vrai. Il y a un monde entre fantasmer sur une expérience sado-masochiste, et la vivre. Un monde que je ne suis pas prête à franchir. Devrais-je investiguer plus à fond cette piste ? Et si c'était le chaînon manquant pour rendre ma vie complète ?
Sorcha xx
15 septembre 2006
Camille... hallucinante !
La voici à Taratata, une émission française je présume, en prestation live.
Merci à YouTube, ce merveilleux site qui m'a permis de voir et d'entendre Camille live pour la première fois. Merci.
Au port
Ta douleur
En prime, Au Suivant (Live avec M)
09 septembre 2006
Le visage d'un nom
En tant que parent, nous devons tous passer par là, le choix d'un nom. Beaucoup d'éléments entrent en ligne de compte, et de plus, deux individus doivent s'accorder. Une tâche presque impossible, pourtant, il faut s'y résoudre. Rien de pire qu'un petit être qui naît, et qu'après plusieurs jours, les parents ne s'entendent toujours pas pour lui donner une identité. Terrible, un enfant sans nom. Jusqu'à ce qu'il soit nommé, il me semble qu'il n'existe pas vraiment...
Le choix d'un nom est quelque chose d'extrêmement personnel, d'intime. Nous y allons selon nos goûts bien sûr, mais aussi selon le goût du jour (certains prénoms sont impensables en 2006, alors qu'ils étaient tout ce qu'il y a de plus 'in' en 1950), et selon notre nationalité. Notre expérience de vie entre dans le jeu aussi : je connais une Méganne, je la détestais, même si je trouve le nom joli, il est hors de question que ma fille se prénomme ainsi !
Il faut aussi doser entre l'originalité et la banalité. Certains trouvent refuge dans un prénom neutre, qui ne fera pas de vagues et que personne ne demandera d'épeler pour le comprendre. D'autres préfèrent un prénom usuel à l'orthographe modifié, comme pour être à moitié unique. D'autres encore préfèrent être carrément uniques, comme la Pannonique d'Acide Sulfurique.
Une fois le nom choisi, on désire qu'il soit compatible avec le nom de famille que l'enfant portera, on s'assure aussi qu'il ne porte pas aux jeux de mots et aux quolibets.
Le prénom présage souvent de la personnalité de l'enfant. Il est observé que beaucoup de petits Alexandre sont particulièrement actifs et agités, les Estéban sont plus calmes... Combien de Kevin sont adorables, mais Oh combien rempli d'énergie ?
Je le répète, c'est un choix très intime que le choix d'un prénom pour notre enfant.
Alors comment, après avoir réalisé la complexité extrême du choix du nom, ainsi que les impacts réels sur la vie et la personnalité d'un enfant, certains parents prennent-ils la peine de demander l'avis d'autres personnes dans le choix d'un nom ? J'ai vu des gens faire des sondages pour les aider à choisir un nom. C'est très révélateur.
Comment une femme de ma connaissance, qui adorait un prénom en particulier pour son garçon, a-t-elle pu se laisser décourager de la choisir parce que plusieurs personnes dans sa famille désapprouvait son choix ? Elle accepta de donner un prénom plus commun, qui plaisait à tous, et dans les années qui suivirent la naissance de son garçon, elle a souvent dit que ce n'était pas elle qui avait choisi ce nom, que ce n'était même pas son préféré. Comment son garçon se sent-il par rapport à sa mère aujourd'hui ? Il me semble qu'il doit avoir l'impression que sa mère l'a laissé tombé, aussi tôt dans sa vie qu'au stade de foetus, car elle n'a pas su se battre pour conserver son nom, celui qui lui était probablement destiné...
Bien sûr il faut savoir faire des compromis, car nous ne sommes pas seuls à choisir le nom : le père et la mère ont droit de vote. Je n'ai donc pu choisir exactement les noms que je désirais. Mais mes enfants ne sont-elles pas le fruit de notre union ? Leurs noms sont le fruits de nos discussions et de nos compromis. Nous avons fini par trouver des noms qui nous convenaient à tous les deux, et par conséquent, ils doivent représenter nos enfants.
Que faire quand un enfant n'aime pas son prénom ? Je ne sais pas ce que cela signifie, mais ma plus vieille nous dit souvent qu'elle n'aime pas son nom. Elle veut qu'on l'appelle autrement, du nom de ma soeur, ou de ma cousine, qu'elle aime et admire beaucoup. Elle dit : je ne m'appelle plus E., je m'appelle S. bon ! Elle dit : je n'aime pas le nom E. !! Est-ce que cela présage un trouble de personnalité, ou alors est-ce que nous avons mal choisi son nom ? Je précise que cela dure depuis plusieurs années, ce n'est pas une crise passagère, quoique qu'elle ne soit pas constante.
J'ai un prénom unique. Je ne connais personne qui porte le même prénom que moi. Il est fait de deux noms relativement communs, mais leur combinaison exacte, je crois, est unique. Pourtant c'est joli, j'aime mon nom. Mais personne ne le choisi pour son enfant. Beaucoup de gens me demandent s'ils peuvent abréger mon nom, qui n'a pourtant que trois syllabes. Je leur répond par la négative. Une seule partie de mon nom, ce n'est pas moi. C'est quelqu'un d'autre. Pourquoi les gens trouvent-ils qu'un nom de trois syllabes c'est long ? Amélie comporte trois syllabes, et on n'abrège pas ce nom ! On ne le trouve pas particulièrement long. Pourquoi le mien ?
Un nom, c'est un visage. On peut tomber en amour avec quelqu'un en entendant son nom, comme on peut refuser de voir quelqu'un au nom qui ne sonne pas bien à nos oreilles. Pour certaines personnes, cette idée est insuportable, des vedettes prennent des noms de scène qu'elle choisisse exprès pour plaire. Mais leur vraie personnalité n'est-elle pas liée à leur vrai nom ?
Sorcha xx
08 septembre 2006
Un autre lien entre Musique et Littérature
Depuis 1999, je suis la carrière d'Amélie Nothomb. Quel choc pour moi que la lecture de Stupeurs et Tremblements , ce chef-d'oeuvre ! Nothomb publie un livre par année (tiens, on est en septembre, il doit y en avoir un nouveau ! Et moi je suis entrain de lire celui de septembre 2005... comme quoi le temps passe trop vite !) et je la suis, aussi régulière qu'elle (enfin presque).
Camille, comme raconter la rencontre de nos esprits ? J'étais abonné à la mailing list de Radio-Canada, et elle y fut listée à un certain moment dans la catégorie 'découvertes'. C'était en 2004 je crois. Elle m'a attiré. Le concept de son album, Le fil, est absoluement génial.
[Je ne suis pas bonne critique, je manque de mots pour m'exprimer !]
Aujourd'hui, j'écoute Camille encore dans ma voiture (ça fait quand même deux ans !), et je lis Nothomb. Et leurs liens me frappent. D'abord, elles ont le style 'français'. Je ne veux insulter ni l'une, ni l'autre (qui est Belge, je le sais), mais ce style à l'accent pointu et au vocabulaire truculent, je l'appelle le style français.
Chez ces deux artistes, je retrouve le même esprit critique, d'une légèreté profonde. Une grande originalité, de la personnalité, des jeux de langage surprenants et délicieux !
Encore, encore !
Sorcha xx