Voilà. J'en souffre beaucoup. C'est ma bibitte, la culpabilité, envers mes enfants. Envers tout le reste, je n'éprouve pas vraiment de culpabilité. Envers mes enfants, constamment.
De un, je me demande si j'ai la fibre coupable facile parce que je sens, au plus profond de moi, qu'il y a un truc ou deux que je n'ai pas bien fait. Même si je le nie consciemment, mon inconscient doute.
D'un autre côté, je me parle et je me raisonne, je rationnaliste. Comment se sortir de ce cercle vicieux ?
Ma grande a été particulièrement difficile aujourd'hui. Elle va avoir 7 ans, et elle a plusieurs mauvaises habitudes. Elle crie. Il lui arrive de frapper sa soeur, quand sa soeur la mets hors d'elle. Malgré toute ma bonne volonté, je n'arrive pas à lui faire passer ces deux mauvaises habitudes.
Et là je culpabilise : si elle est comme ça, c'est que je n'ai pas été assez présente quand elle était plus jeune. Et même maintenant, je pourrais être plus présente, il me semble qu'on ne passe pas beaucoup de temps ensemble (bien que je lui consacre mon lundi, et qu'on fasse ses devoirs tous les soirs ensemble, en plus de la lecture, etc.). Si j'avais été plus présente, elle n'aurait pas pris ces mauvais plis. Elle saurait mieux contrôler sa colère. Mauvaise mère.
Ma plus jeune cocotte a beaucoup de difficulté à se consoler quand elle a de la peine. Elle pleure, elle pleure, ça n'en fini plus, on a beau tout faire pour la consoler, c'est infini parfois ! Même chose quand elle est fâchée, rien à faire (sauf exception) pour la défâcher. Encore là c'est ma faute : si je n'avais pas pris l'habitude de la consoler en lui donnant le sein, lors de ses plus grosses peines (ça la consolait en quelques secondes ou minutes), elle aurait appris à se consoler elle-même. Mauvaise mère.
En même temps je sais bien que je ne suis pas si pire... je sais bien que plusieurs enfants souffrent de beaucoup plus d'indifférence de leur parent, voire de violence, verbale et/ou physique. Mais je ne veux pas me comparer à M. et Mme Tout-le-monde ! Je veux être parfaite. Sinon, je culpabilise.
En même temps je me dis qu'il n'y a pas d'enfance parfaite. Même une enfance parfaite aura ce défaut d'avoir été parfaite, il me semble que ça ne forme pas bien le caractère, de ne rencontrer aucunes difficultés mouhahaha !
Donc il faut que je vive avec mes lacunes, et que j'essaie de les améliorer. Et que j'essai de donner les outils à mes enfants pour qu'ils soient heureux dans la vie. Tout un contrat...
Je l'ai dit, je le redis, l'équilibre travail/famille/besoins personnels est le plus grand défi de ma vie !
À ceux et celles qui me lisent, et qui ne l'ont pas encore fait... laissez-moi un petit mot que je le sache ! Moi qui croyais monologuer ! Zétes fines (et fins). Je vous zaimes.
Sorcha xx
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2 commentaires:
allo ma femme c'est encore moi !
tu as pas as te sentir coupable de rien tu est la maman la plus extraordainaire et je suis tres fier de toi ! on t'aime comme tu est. et moi j'en n'ai la preuve : si non je t'aurais pas choisi pour avoir nos enfants ensemble !
quand dit tu ?
ton choupinet , doudoune et didi :)
xxxxxxxxxxxx
Merci mon Choupinet, c'est gentil ton petit mot :)
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