20 septembre 2006

Entre les lignes

J'ai découvert un magazine québecois absolument remarquable : Entre les lignes, le magazine sur le plaisir de lire. Je suis tombée dessus par hasard, en bouquinant en librairie, et la page couverture a attiré mon oeil littéraire.

Quoi, un magazine sur le plaisir de lire ? Non mais c'est génial ! J'adore lire... feuilletons-le. Wow ! Papier glacé, police agréable à l'oeil, tout plein d'images, mise en page irréprochable : définitivement un bel objet, ce magazine. J'achète.

Des sujets hyper intéressants (j'ai envie de tout lire !), des entrevues avec des personnes connues, mais pas n'importe lesquelles (je suis abasourdie de découvir une Sylvie Moreau littéraire, on a les même goûts, Proust, Dan Simmons, j'en veux plus !). J'adore !

En manque après avoir dévoré mon exemplaire, j'ai emprunté plusieurs anciens numéros à la bibliothèque de mon quartier (le magazine existe depuis 2 ans), mais j'ai un gros problème : je l'aime tellement que je le veux, je le veux pour moi, pour toujours, pour pouvoir le consulter quand je veux. Il y a plein d'idées de lecture, des entrevues que j'aurai envie de relire je le sais, je le veux physiquement, j'ai déjà trouvé sa place dans ma bibliothèque, tout près de ma chaise de lecture, question d'avoir les magazines sous la main en cas d'urgence, ou simplement pour en feuilleter un de temps en temps et d'aiguilloner mon goût de lire (comme si j'en avais besoin). Je vous le dit : jouissif. Première fois que je tombe littéralement en amour avec un magazine. Non mais il était temps !

Un exemple de découverte :

Article : Jacques Beauchesne, L'Homme qui lit (cet homme m'est inconnu).

Extrait (page 49, vol. 1 num. 1) :
Au-delà du contenu et de sa force d'impact, Jacques Beauchesne parle avec la même émotion de «l'objet livre» ; un amour des matériaux qu'il tient sans doute de son grand-père, qui était également artisan. Ses préférés sont ceux de La Pléiade : la tranche dorée, l'odeur du cuir... et la qualité du papier, les caractères. (...) La librairie est un objet en soi également, un endroit de rencontre oèu l'on peut musarder quotidiennement, se procurer le dernier Philippe Delerm, bref, c'est un arrêt obligé lors des longues promenades de
santé.

Non mais c'est tout moi ça, je me reconnais dans cet homme inconnu ! Voyez le genre ?

D'ailleurs je reconnais la qualité des critiques à leur critique du livre d'Amélie Nothomb Biographie de la faim, auquel ils donnent 5 'lunettes', ce qui veut dire 'bijou'. Voilà.

Bonne lecture !

Sorcha xx

2 commentaires:

Anonyme a dit...

Argggh, tu me donnes le goût. Sauf qu'avant de lire les revues, faudrait que je finisse ma pile de livres.

Tu as lu le dernier Nothomb?

Bouqui a dit...

Ah moi aussi c'est ça le problème, trop de lecture, pas assez de temps !! Je suis entrain de lire trois livres en même temps hihi

Non, je ne me suis pas encore procurée de dernier Nothomb, je devrais le faire d'ici Noël, à moins que j'attendes de le recevoir en cadeau... bonne idée tiens ! Je collectionne Nothomb depuis 1999, c'est devenu une tradition.