Oui, je sais, vous attendez tous avec impatience que je publie mon prochain billet. Vous êtes là, fidèles au poste, comme tous les matins. Et vous êtes déçu lorsque vous constatez que vous n'avez rien à vous mettre sous la main.
Et bien voilà, la suite et la continuité de mes réflexions.
En fouillant dans ma collection de CD, je suis tombée sur le premier disque de Nine Inch Nails. Il date de 1994. Je l'ai tout de suite mis dans le lecteur de ma voiture, et oh enchantement, c'est toujours aussi bon et rafraichissant qu'en 1994 ! Et même plus : je constate, à mon grand étonnement, à quel point Trent Reznor a mûri depuis ses premières années. Ses textes parlaient d'initiation, d'innocence (en)volée. Il était plus sexy aussi (faudrait que je vous scanne la photo centrale de son album, miam !). Alors qu'aujourd'hui, il me semble que sa musique et ses textes ont pris de la maturité. Faut dire que Reznor approche la quarantaine, s'il ne l'a pas déjà atteinte.
Et bien voilà le sujet de ce nouveau billet : je découvre des avantages à vieillir. Non seulement je peux entrer dans n'importe quel bar, je peux me coucher à pas d'heure (n'est-ce pas le summum de la liberté ? mouhahaha), mais à 31 ans, je réalise que j'apprécie les nuances de maturité atteintes avec l'âge. Je sais mieux apprécier la vie qu'à 20 ans. À 20 ans je voulais quitter la maison de mes parents, foncer dans la vie, mais je n'avais aucune espèce d'idée de ce que je voulais faire de cette vie. Et ça, ça peut être drôlement angoissant. Ça peut vous gâcher le bonheur d'être jeune.
Aujourd'hui, je peux apprécier les subtilités entre les créations d'un homme de 25 ans, et celles d'un homme de 40. N'est-ce pas absolument jubilatoire ?
Deuxième volet de ce billet : la sexualité. J'écoutais Thierry Ardisson hier à TLMEP, et j'étais sidérée de voir à quel point cet homme était à l'aise de parler de ce qui l'excitait sexuellement. Pourtant, quoi de plus normal que de savoir ce qui nous excite, et d'en parler !
Mais moi, mon petit moi-même, je n'arrive pas à mettre le doigt sur ce qui m'excite vraiment.
Je lis Anne Rice (Rampling), Les Infortunes de la Belle au bois dormant. J'aime les écrits du Marquis de Sade. Tous des romans à saveur sado-masochiste. Je les trouve excitants, intéressants. Tous mettent en scène des relations sado-masochistes. Je suis même allée jusqu'à me procurer Vénus à la fourrure, de Sacher Masoch, pour connaître les racines du mot masochiste (j'ai mois aimé son style par contre).
Cependant, je n'arrive pas à trouver que cette forme de sexualité (extrême dans les livres, j'en conviens) serait excitante pour moi en vrai. Il y a un monde entre fantasmer sur une expérience sado-masochiste, et la vivre. Un monde que je ne suis pas prête à franchir. Devrais-je investiguer plus à fond cette piste ? Et si c'était le chaînon manquant pour rendre ma vie complète ?
Sorcha xx
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2 commentaires:
Je t'assure, je suis fidèle au poste et j'attends avec impatience tes nouveaux billets :)
@Oknotok : merci encore de m'avoir fait découvrir l'option modération des commentaires !!! Je suis contente de me découvrir une lectrice. Par contre je suis gênée : le début de ce billet se voulait justement ironique, car j'étais convaincue de n'avoir aucun lecteur !!! Et là il devient prétentieux, car j'ai des lecteurs oulala
@Disconnecktie : Je suis contente de découvrir un autre fan de Trent Reznor sur cette Terre :p
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